lundi 19 octobre 2009

Le self-service en question

Lors d'échanges sur divers forums et par mail, je me suis rendu compte que la notion d'atelier en self-service n'était pas bien comprise.
Je mettais derrière cette notion le fait que l'atelier mettra à disposition des moyens techniques et un espace de travail et d'échange mais ne prendra pas en charge les projets des uns et des autres (ni financièrement, ni sur la gestion, ...). Tout simplement parce que ce n'est pas viable économiquement et du point de vue temps à consacrer. L'atelier-laboratoire sera uniquement là en support technique.
Il n'y aura donc pas d'un coté une personne ou une équipe qui prendra en charge le rangement, l'approvisionnement, le fonctionnement de l'atelier et d'un autre coté des utilisateurs qui paieront pour ces services.

L'idée qui me guide est la mutualisation des moyens techniques (des machines et un lieu) qui seront financés collectivement. La gestion de ce lieu sera aussi assurée collectivement par les utilisateurs. Par gestion, j'entends le rangement et l'entretien des outils, la participation de tous dans l'installation d'équipements et bien entendu la vie du lieu!

Un fonctionnement en association, avec toutes les notions qui s'y rattache, est parfaitement adapté. En fait, le mot clé à mettre en avant est bien "la mutualisation de moyens".

A moyen terme, et suivant les moyens financiers, il est envisageable de créer un poste salarié pour assurer une partie de ces taches, pour réaliser quelques pièces ou pour faire de la formation. Mais avant, prouvons que le concept d'atelier sous forme de mutualisation de moyens est viable.